SEO : les critères utilisés par Google pour évaluer la qualité des pages web (juin 2017)
Google a mis à jour son document « General Guidelines » en mai 2017. Il permet de mieux cerner les attentes de Google pour obtenir un bon référencement SEO d’un site internet. Ce document de 157 pages est utilisé par les Search Quality evaluators pour déterminer la qualité des pages web et la pertinence des résultats de recherche.
Comprendre les pages web et les sites Internet
Google explique les fondements de l’évaluation d’une page web. Les raters doivent comprendre l’objectif de chaque page web et voir si l’utilisateur peut être satisfait. Si c’est parfaitement le cas, la page doit être bien évaluée. Si le site trompe l’utilisateur, le déçoit, voire s’il essaye de lui soutirer de l’argent, la page doit être mal évaluée. Selon Google, voici les différents objectifs des pages sur Internet :
- Partager une information à propos d’un sujet
- Partager une information personnelle
- Partager des photos, des vidéo ou toute autre forme de media
- Exprimer une opinion ou un point de vue
- Divertir l’internaute
- Vendre des produits ou des services
- Permettre aux utilisateurs de poser des questions à d’autres personnes
- Permettre aux utilisateurs de partager ou télécharger des fichiers
Google insiste ensuite sur les pages qui peuvent impacter le bonheur, la santé ou la stabilité financière des internautes (YMYL : you money or your life). Les évaluateurs sont appelés à la plus grande vigilance lorsqu’ils vérifient ces pages :
- Sites e-commerce ou sites de transactions financières
- Sites d’informations financières
- Sites d’informations médicales
- Sites d’informations légales
- Sites permettant d’obtenir des informations officielles ou informer les citoyens
- Autres pages web YMYL : adoption, sécurité routière…
Évaluer la qualité d’une page web
Pour évaluer la qualité des pages web, les évaluateurs de Google doivent être capables d’identifier le contenu des pages web :
- MC – Main Content : partie principale permettant de répondre à l’objectif
- SC – Supplementary Content : ce qui entoure le contenu principal (structure)
- Ads : les publicités affichées sur le site web
Ils doivent également être capables d’atteindre facilement la homepage, identifier le responsable du site web et les auteurs du contenu, accéder aux pages statiques de type À propos, Contact, Service client… Ceux qui conçoivent des sites web sont donc encouragés à faciliter l’accès à ces pages, utiles pour les internautes et les raters.
Les Search Quality evaluators sont invités à noter de nombreux critères, via une échelle d’évaluation de la qualité allant de « Lowest » à « Highest ». Selon Google, les facteurs les plus importants pour déterminer la qualité d’une page web sont :
- E-A-T (Expertise, Authoritativeness, and Trustworthiness). C’est l’une des caractéristiques les plus importantes. L’expertise de l’auteur, son autorité sur son segment et la fiabilité des informations sont primordiales.
- Le qualité du « Main Content » et sa taille vis-à-vis du contenu secondaire et des publicités affichées à l’écran.
- Les informations permettant d’identifier le site web (pagesÀ propos…)
- La réputation du site web (sites/labels externes pour prouver sa fiabilité)
L’identification des sites de bonne et de mauvaise qualité
Pour aider les évaluateurs, Google décrit de manière assez attendue les optimisations en référencement naturel SEO et les différences entre les pages de très bonne, bonne, moyenne, mauvaise et très mauvaise qualité. Les pages les plus qualitatives sont celles :
- qui jouissent d’un EAT significatif,
- dont le contenu principal prime sur le contenu secondaire,
- qui identifient clairement les informations sur les responsables du site,
- et qui jouissent d’une bonne réputation.
En fonction des sites, ces informations sont plus ou moins importantes. Ainsi, pour les pages web identifiées comme YMYL, les évaluateurs doivent être en mesure de trouver facilement les responsables des sites et d’évaluer facilement leur réputation.
Google décrit également les pages de mauvaise qualité. Outre l’EAT douteux, le faible ratio et la faible qualité du contenu principal, l’identification difficile des auteurs et la mauvaise réputation, Google cite quelques pratiques à bannir. Globalement, le moteur de recherche conseille aux webmaster de définir précisément les zones de leur site (contenu principal, secondaire, publicités). Le contenu secondaire et les publicités ne doivent pas se faire passer pour le contenu principal, ils ne doivent pas être trop importants et ne doivent pas interférer avec le contenu principal. D’autres pratiques douteuses sont également citées :
- Les pages web et les sites internet malicieux
- Les pages web et les sites internet sans but précis
- Les pages web et les sites trompeurs : copies d’un autre site, fake news…
- Les sites conçus pour gagner de l’argent sans aider les internautes
- Les pages YMYLavec peu d’information
- Les pages web qui diffusent des informations inexactes
- Les pages web peu fiables, conçues par un auteur sans expertise
- Les pages piratées ou tentant de tromper l’utilisateur (phishing…)
- Les pages dotées d’une réputation extrêmement négative ou malveillante
- Les pages web qui ne respectent pas les lignes directrices de Google
- Les pages qui promeuvent la haine ou la violence envers des groupes de personnes en fonction de leur sexualité, leur origine ethnique, leur nationalité…
Google dénonce également les sites dont le contenu est généré automatiquement (flux RSS…), les pages web dont le contenu principal est truffé de mots clés, et met un point d’honneur à l’identification et à la pénalisation du duplicate content.
L’importance du mobile et du contexte
Google consacre une partie de son document à l’importance du mobile et du contexte. Les pages web référencées par Google doivent être adaptées à la navigation sur mobile et pertinente vis-à-vis du contexte de la recherche. Le mot clé recherché ne suffit plus, la localisation de l’internaute et d’autres éléments du contexte entrent en compte. En revanche, la requête garde une place prépondérante, notamment lorsqu’un élément vient remplacer le contexte (exemple : hôtels Dallas doit permettre d’accéder à la liste des hôtels à Dallas, même si la personne qui effectue la recherche se situe à New York).
Le contexte permet aussi à Google de proposer des résultats différents. Le moteur de recherche proposera des sites de réservation pour répondre à une requête « hôtel Marseille » si l’utilisateur se trouve à Marseille et qu’il est tard (la demande est urgente, l’utilisateur n’est pas là pour s’informer mais pour trouver une chambre d’hôtel). En revanche, il proposera des informations plus larges (données sur la ville, informations touristiques…) si l’utilisateur ne se trouve pas à Marseille au moment de sa recherche.
Aussi, dans certains cas, un même mot peut avoir un sens différent selon la localisation. « Football » en Angleterre ne désigne pas le même sport que « Football » aux USA. On pense aussi au terme « Apple » qui peut désigner une marque, un fruit et une ville située dans l’Oklahoma. Aussi, Google insiste sur le moment de la recherche. La requête « Président de la République » ne donne pas les mêmes résultats aujourd’hui qu’il y a une semaine. Google doit réussir à définir précisément l’objectif de l’internaute et réussir à lui proposer des résultats cohérents avec cet objectif.
Pour en savoir plus sur les critères de qualité utilisé par Google et sur l’importance du mobile et du contexte, vous pouvez consulter les Google General Guidelines.
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